L’INRIA (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique) a développé un site internet afin de sensibiliser les internautes à l’accessibilité numérique grâce à des simulations en ligne.
L’accessibilité numérique, quels enjeux ?
L’accessibilité numérique garantit l’accès à l’information et aux fonctionnalités numériques pour les personnes en situation de handicap. Il s’agit d’un droit fondamental qui permet de garantir et favoriser l’inclusion en suivant des règles et bonnes pratiques qui couvrent notamment les aspects fonctionnels, graphiques, techniques et éditoriaux des supports numériques (sites web, applications mobiles, documents PDF,…).
De nombreuses bonnes pratique sont à adopter pour permettre une utilisation fluide par les personnes en situation de handicap, leur permettant par exemple de :
- adapter l'affichage par le biais du système d'exploitation ou du navigateur,
- utiliser des technologies d'assistance telles qu'une synthèse vocale ou une plage braille pour la navigation,
- se déplacer sans recourir à la souris, en utilisant uniquement le clavier, des contacteurs ou un écran tactile,
- accéder aux vidéos et aux contenus audio grâce à des sous-titres et des transcriptions.
En savoir plus sur l’accessibilité numérique et les aides du FIPHFP en la matière
Simuler des handicaps pour comprendre l’importance de l’accessibilité numérique
Le site développé par L’INRIA propose différents onglets expliquant la nécessité de l’accessibilité numérique en fonction des handicaps et simulant les conséquences d’une non accessibilité :
- Le daltonisme : un graphique est non accessible si les légendes sont représentées uniquement par la couleur : préférez ajouter des flèches pour donner la légende de chaque partie.
- La malvoyance : nécessité de disposer des contrastes de couleurs importants, zoomer fortement, dézoomer ou personnaliser la couleur des textes…
- La cécité : Les personnes atteinte de cécité utilisent des lecteurs d’écrans qui restituent les informations sous forme sonore ou de braille. Il faut donc penser à doter les visuels porteurs d’informations d’alternatives textuelles, structurer la page avec une hiérarchie de titre et listes, doter les liens de boutons d’intitulés explicites.
- La malentendance : les informations données au cours d’une vidéo ou d’un enregistrement ne pourront pas être perçues par certaines personnes si elles ne sont pas accompagnées de sous-titres ou de transcriptions textuelles
- Le handicap moteur : certaines personnes ne peuvent pas utiliser le clavier, ou la souris d’autre privilégieront le contrôle vocal : pensez à rendre l’ensemble des éléments interactifs accessibles par ces 3 moyens.
Pour chaque onglet, la page s’adapte au handicap présenté et simule les difficultés rencontrées par les personnes qui en sont atteintes et permettre aux internautes de se rendre compte de l’inaccessibilité à l’information que certains rencontrent face à des sites non accessibles.
Visiter le site de simulation de l’accessibilité numérique de l’INRIA