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Centre-Val de Loire – Une pause réseau dédiée à l’accessibilité numérique

Une pause réseau sur l'accessibilité numérique a été organisée le 10 octobre par le Handi-Pacte du du Centre-Val de Loire, réunissant une vingtaine de personnes déterminées à améliorer l'inclusion numérique au sein de leurs structures.

Cadre légal de l'accessibilité numérique 

Cette pause réseau a débuté par un rappel des obligations légales en matière d’accessibilité numérique, notamment :

  • La loi du 11 février 2005, qui impose aux services publics de rendre leurs services accessibles.
  • Le décret n° 2019-768, qui précise les obligations des administrations en matière d’accessibilité numérique.
  • Le référentiel RGAA (Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité), qui exige une déclaration d’accessibilité, un audit et prévoit des sanctions en cas de non-conformité.

 

De l'identification des enjeux à l'action : l'accessibilité numérique au cœur des débats

Un temps a ensuite été consacré à la compréhension des enjeux et à l’identification des freins à l’accessibilité numérique. Cela a donné lieu à des échanges enrichissants, notamment grâce à l’intervention d’un référent accessibilité numérique de la fonction publique.

Ensuite, les participants ont pris part à un atelier en sous-groupes autour de deux problématiques :

  1. Convaincre la direction de l’importance de l’accessibilité numérique : Quels leviers et arguments clés utiliser ?
  2. Convaincre le service informatique de l’importance de l’accessibilité numérique : Quels leviers et arguments mettre en avant ?

Pour la première problématique, les participants ont souligné que le respect du cahier des charges du et des obligations légales permet de bénéficier des aides à l’accessibilité, d’améliorer l’image d’une administration inclusive. Il permet également de renforcer l’efficacité à long terme grâce à une meilleure communication et une ergonomie optimisée.

Le second groupe a mis en avant l’importance d’impliquer des agents en situation de handicap, de former des groupes de travail et de faire intervenir des experts dès la conception pour mieux cerner les contraintes. Cela permet aussi de standardiser les processus, d’améliorer les performances des logiciels et l’expérience utilisateur, et d’assurer une meilleure maintenabilité des systèmes.

Les participants ont également été inspirés par les exemples de bonnes pratiques de la Ville de Paris, du département de l’Hérault et de l’Université de Lille.

Enfin, les aides du FIPHFP ont été présentées, notamment son programme exceptionnel visant à soutenir les employeurs publics dans la mise en accessibilité numérique de leurs services.

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